Les patrons n’étaient pas descendus dans la rue depuis 2000, pour manifester leur opposition aux 35 heures. Ce 1er décembre, près de 6 000 d’entre eux à Paris et 40 000, à Toulouse (selon les organisateurs), ont battu le pavé à l’appel de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Trois mesures gouvernementales cristallisent leur mécontentement : le compte individuel de pénibilité, l’obligation d’informer les salariés deux mois avant la cession de l’entreprise et l’abandon du projet de taxation sur les dividendes. Ces deux manifestations s’inscrivaient dans le cadre d’une semaine d’actions tous azimuts. Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a annoncé qu’une cinquantaine de fédérations professionnelles avaient répondu à la mobil
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