L’État met sur la table une enveloppe de 17,5 M€, sous la forme d’un prêt remboursable tiré du fonds de résistance économique, qu’il a mis sur pied à l’automne 2013. Le gouvernement demande une modification de la gouvernance de Mory. Ainsi, André Lebrun, l’ex-président, par ailleurs dirigeant d’Arcole Industries, n’est officiellement plus à la barre de la société. Renaud Sueur, l’ancien Dg, n’est plus de la partie non plus. La direction générale est assurée par Christophe Thiebaud-Girard, un ex-Mory. Un nouveau président est choisi en la personne de Jean-Louis Demeulenaere. Arcole Industries s’engage, pour sa part, à injecter la même somme que l’État (17,5 M€). Le « montage public-privé » doit être complété par un crédit bancaire de 15 M€. La direction propose de rendre des clients au secteur pour un montant équivalent à 300 M€, moyennant un engagement des concurrents à reprendre les salariés licenciés. Début janvier, Arcole Industries se dit prêt à débloquer une enveloppe de 7,5 M€ pour fi
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