JEAN-MICHEL GIGUET : En tant que chef d’entreprise, je m’étais préparé aux deux éventualités. Plus qu’une déception, c’est de l’incompréhension. Les arguments de la SCOP nous paraissaient suffisamment pertinents pour obtenir une décision favorable. Ils ont été validés par le tribunal mais n’ont pas permis au juge de nous donner entièrement raison. Maintenant, l’entreprise continue à fonctionner. Le groupe Eurotunnel a annoncé qu’il met en vente l’activité.
J.-M. G. : Nous allons faire appel. Nous avons la semaine pour préparer et présenter le dossier, avec un échange prévu avec la CAT, le tribunal d’appel à Londres, pour connaître les modalités. La SCOP est une victime collatérale de la décision rendue puisqu’elle la condamne à disparaître à terme. L’échéance serait fixée à six mois mais c’est trop c
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