Le marché de la distribution palette, sur longues distances, voit arriver de « nouveaux » acteurs issus du monde hétéroclite du transport léger. Sur certaines lignes, aux abords de points de chargements ou sur les bourses de fret, les utilitaires de moins de 3,5 tonnes et leurs exploitants (d’ordinaire calibrés pour le colis et l’urgent) poussent leurs pions et « ramassent » des palettes, traitées à l’unité. C’est un fait récent, d’une ampleur difficile à mesurer, déjà visible pour ceux qui ouvrent l’œil et... à surveiller de près pour d’autres qui soulignent un antagonisme économique et culturel entre transport léger et transport lourd. Que révèle l’émergence des VUL sur le segment du transport à la palette et quelle signification lui donner si le phénomène prend de l’ampleur ?
Plusieurs aspects sont à considérer qui expliquent que l’usage de petits véhicules se développe sans faire de bruit. Le transport léger permet une plus grande rapidité, avec des véhicules autorisés à rouler jusqu’à 110 km/h et moins visés par les interdictions de circuler. L’accès à des zones urbaines, où les poids lourds sont de plus en
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