Ce qui se passe en Allemagne, premier pavillon routier européen et première industrie, ne peut laisser les Français indifférents. De ce point de vue, la mesure avortée d’imposer le nouveau SMIC horaire allemand de 8,50 euros brut aux routiers étrangers en transit dans ce pays a fait grand bruit, jusque dans notre Landerneau. Petit rappel de l’histoire : depuis le 1er janvier 2015, les Allemands doivent respecter un salaire minimum (une révolution dans ce pays, dit-on) que le gouvernement a tenté de faire appliquer à tous les conducteurs routiers roulant Outre-Rhin, qu’ils soient Allemands ou non, en transit ou non. La mesure visait ostensiblement les transporteurs des pays de l’Est, à commencer par les voisins polonais et tchèques (respectivement 1er et 5è pavillons européens à l’international), de plus en plus visibles et opérants sur les Bundesautobahn. La Commission européenne n’a pas laissé passer ce diktat… mais la tentative de coup de force du gouvernement allemand a remis la pression sur un dossier juridiquement, économiquement et politiquement sensible, fortement clivant dans les frontières de l’Europe. En France, le développement indis
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