Concurrence exacerbée et polymorphe, croissance nulle, coûts de structure indéfectibles, réseaux et moyens opérationnels surcapacitaires… L’état des lieux du marché de la messagerie, en France, a de quoi donner mal à la tête. Les avanies successives de Mory durant ces dernières années (ponctuées par trois dépôts de bilan, des changements et revirements d’actionnaires, les protections des tribunaux de commerce et les soutiens financiers de l’État) et le nouveau plan de restructuration de Gefco (révélé dès le 17 février sur notre site WK-TL), qui viserait 530 postes, ne sont que les affres les plus visibles d’un édifice messagerie économiquement et socialement en souffrance, y compris pour la masse des sous-traitants à ne pas occulter. Dévolu à une activité de détail et aux multicolis, traitant des poids moyens de quelques centaines de kilos, le secteur de la messagerie dit « traditionnelle », à ne pas confondre avec ceux du monocolis, de l’express et du groupage à la palette, ne gagne plus vraiment sa vie, résultat du déséquilibre entre l’offre et la demande. L’addition difficilement compressible des coûts de traction et de distr
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