Depuis le 9 mars, date d’entrée en vigueur de l’arrêté d’interdiction de circuler sur les principales routes départementales landaises, les transporteurs béarnais ne décolèrent pas. Ils demandent l’annulation pure et simple de la mesure prise de manière coordonnée entre la préfecture des Landes et le conseil général présidé par Henri Emmanuelli. Pour eux, il s’agit « d’une mesure électorale prise sous la pression des riverains à quelques semaines des élections départementales », estime le Groupement des transporteurs béarnais (GTB). Ces derniers s’estiment en effet lésés par rapport à leurs voisins qui bénéficient d’une dérogation, accordée aux professionnels ayant un dépôt, un garage ou un siège social dans le département des Landes. « Le trafic incriminé et visé était le transport national et international, représentant 80 % de l’afflux supplémentaire lié à l’interdiction d’emprunter les routes parallèles à l’A65 depuis novembre 2013. Mais au final, ce sont le
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