PHILIPPE ORTELLI, PRÉSIDENT DU SYNDICAT PATRONAL MONÉGASQUE DES TRANSPORTEURS

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« Nous avons les mêmes contraintes »
L'OT : Les transporteurs monégasques sont accusés par certains professionnels du Sud de la France de dumping social et de concurrence déloyale. Qu’en dites-vous ?

Philippe Ortelli : Je m’inscris en faux contre ces allégations mensongères. À Monaco, le taux horaire minimum est le même qu’en France mais les entreprises monégasques ne bénéficient d’aucun allégement de charges sociales. Pour un chauffeur payé au smic, et pour 186 heures de travail, la surcharge de salaire mensuelle est supérieure à Monaco de 278 € ou de 208 €, selon qu’il s’agisse d’une entreprise de plus ou de moins 20 salariés. Ce n’est pas significatif mais il faut arrêter d’affirmer que nous avons des coûts de compétitivité inférieurs. C’est un fait et je suis prêt à ouvrir mes livres de paie pour le démontrer. Deuxièmement, en vertu de l’union douanière franco-monégasque le carburant est au même prix. Il est donc ahurissant d’affirmer le contraire. Enfin, nous achetons les camions en France, comme les pneumatiques, et globalement nous avons les mêmes coûts que les transporteurs

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