GILLES SAVARY : La Commission essaie de gommer tout ce qui est national pour faire en sorte qu’il y ait une très grande liberté de circulation des marchandises. Ce principe est toujours invoqué comme sacro-saint face à tout ce qui peut être considéré comme une entrave. Payer le salaire minimum quand le salarié est en détachement ne peut être considéré comme une entrave car le minimum a le droit de s’appliquer au sein de l’UE. Seul bémol, le salaire minimum n’est ni vérifiable ni contrôlable car il pose des problèmes aux entreprises. Sur un trajet international, elles ne pourront pas comptabiliser 8 heures au salaire minimum français, 3 heures au salaire minimum belge etc… En réalité, la Commission ne règle pas l’immense problème de la trai
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