La COP 21, en décembre 2015 au Grand Palais à Paris, vous en avez entendu parler ? Le rendez-vous fait partie de ces événements internationaux dédiés au dérèglement climatique, sorte de grand-messe dont on ne sait à l’avance ce qu’il en sortira. Une seule certitude : cette conférence mettra un peu plus la pression sur les chaînes de production, sur les circuits logistiques et donc sur les transports routiers. C’est une évidence pour, au moins, trois raisons. La première est politique. En donnant naissance aux certificats de qualité de l’air et à la vignette automobile (valorisant les motorisations les moins polluantes), Ségolène Royal a placé l’identification du véhicule au cœur du projet de loi sur la transition énergétique. Ce choix, approuvé dans l’Hémicycle, fera naître d’autres initiatives, définies selon les émissions de carbone et de polluants (les particules fines et le dioxyde d’azote en particulier), visant particuliers et… professionnels. Les zones à circulation restreinte gagneront en superficie. De même, la traçabilité du CO2 fera l’objet d’une attention toujours plus pointue (voir le récent accord entre WKTS et
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