Lundi 1er juin, Manuel Valls a reçu dirigeants patronaux et syndicaux. Au menu : l’emploi dans les PME et les TPE. François Asselin, le président de la CGPME, s’est assis autour de la table avec un catalogue de revendications. Pour l’heure, il n’a été entendu que sur un point par le gouvernement : ce dernier serait prêt à accepter l’idée d’une barémisation, avec plafonnement obligatoire, pour les indemnités prud’homales dans le cas d’un licenciement sans cause réelle ni sérieuse. En clair, les indemnités seraient plafonnées. Pour l’heure, la loi Macron – la commission mixte paritaire n’a pas encore trouvé de terrain d’accord pour sa mise sur orbite – prévoit un barème indicatif, donc non obligatoire. Les représentants patronaux présents lors des consultations sur l’emploi ont également rappelé au Premier ministre leur souhait d’une réforme du contrat de travail à durée indéterminée. Selon François Asselin, « la question n’a pas été écartée complètement ». Des sources syndicales, elles, font état d’informations selon lesquelles « le gouvernement ne toucherait pas au contrat de travail à durée indétermin
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