Le 28 février dernier, Alain-Stéphane Oberson affranchissait son entreprise du poids du plan d’apurement de sa dette, soit trois ans avant l’échéance prévue. La société jurassienne avait été placée en redressement judiciaire en octobre 2006. Les Transports Oberson ont depuis leur défaillance changé leur fusil d’épaule. L’entreprise campe toujours à 50/50 sur les segments du lot complet en grand volume et groupage. Mais, fini le transport à la demande ; elle réalise à présent ces deux spécialités uniquement au travers de deux types de prestations : la ligne et la commission de transport. En parallèle, la location avec conducteurs et véhicules dédiés (3 % du CA actuellement) est attendue à 10 % en 2016. Mais c’est surtout au plan de la stratégie commerciale que des leçons ont été tirées du passé. Analyses de lignes et de rentabilité ont permis de bâtir une politique qu’Alain-Stéphane Oberson qualifie lui-même d’« agressive sur la défense de nos niveaux tarifaires ». Deux gros clients ont été écartés du portefeuille. L’indexation gazole s’est quasi généralisée. Des fonds propres qui frôlent le million en 2014 (969�
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