Un conseil : le secteur du TRM et ses entreprises n’ont pas intérêt à prendre à la légère ce qu’on appelle la « guerre » des taxis, qui a embrasé certaines rues à Paris et en province fin juin, et qui oppose en frontal les professionnels du transport de voyageurs aux « amateurs » d’UBERpop. Le vaste univers pourtant réglementé du transport de fret, et du petit colis en particulier, n’est pas à l’abri d’une « ubérisation » en voie d’éclosion. En zone urbaine, on croise des particuliers (étudiants, chômeurs en fin de droit, salariés cherchant des compléments de revenus…) qui utilisent leur vélo pour se transformer en coursiers (des réguliers occasionnels !), sans qu’il soit aisé de les distinguer. Mises à l’index : des pratiques qui fonctionnent déjà, au sein de réseaux de livreurs, hors toute réglementation, avec un risque de contagion vers le segment de marché du deux-roues motorisé. Pour ajouter à cette concurrence sans fard, il émerge des services de proximité initiés par les incontournables Amazon (avec « On my Way », le voisin devient livreur contre… rémunération), Google Express et Uber Rush, lancés en
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