Depuis la mi-juin, nous avons attaqué avec les bennes céréalières la période de forte activité qui court jusqu’à la fin d’année. Nous enchaînons la récolte de blé, ensuite les betteraves et terminons avec le maïs, vers Bordeaux. En tant qu’adhérent de France Benne, nous bénéficions d’un bon réseau d’échanges. L’activité ne manque pas. Nous ne sommes pas concurrencés sur la niche régionale avec la benne céréalière. L’entreprise réalise 30 % de son chiffre d’affaires dans les marchandises générales. Le marché, en dents de scie, reste toujours difficile car nous avons seulement une visibilité à huit jours. Le secteur est devenu très concurrentiel entre les transporteurs de l’Est qui prennent des marchés et les confrères qui répondent aux appels d’offres en tirant les prix vers le bas car ils affrètent à des étrangers.
Plusieurs chargeurs m’ont fait part de leur inquiétude face à une pénurie de camions lorsque l’activité devient plus soutenue, comme ces derniers jours avec la canicule. Il leur faut un service de qualité, avec un respect de la ponctualité, notamment en cas de flux tendus, que les transporteurs étrangers
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