C’est vital d’avoir des clients, et c’est encore plus vital de les voir (ou de les faire) payer à l’heure. Dans l’échelle des impératifs, le respect des délais de paiement ne doit jamais quitter le sommet et… l’esprit du chef d’entreprise. Sur ce point, il est interdit de baisser la garde. Les derniers chiffres du premier semestre sur les défaillances d’entreprises en France (plans de sauvegarde, redressements et liquidations judiciaires) soulignent, une fois de plus, à quel point les temps de règlement de factures font pencher la balance du bon ou du mauvais côté. Selon une information d’Altarès, sur les 430 000 sociétés défaillantes recensées depuis 2008, plus de 100 000 ont disparu à cause de délais de paiement trop longs, mortels quand ils s’ajoutent à une saisonnalité de l’activité. Le secteur des transports n’échappe pas au constat. Le tribut est lourd, les premières victimes étant les TPE et PME. Faut-il le redire : les délais de paiement entre professionnels sont réglementés. Sauf écrits contraires figurant aux conditions de vente ou convenues entre les parties, le délai de règlement est fixé au 30e jour suivant la r
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