L’ENFER DU TRANSMANCHE, embarqué dans un poids lourd
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Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Gaëtane DeljurieLecture : 9 min.
« François Hollande devrait faire comme vous et monter dans un camion pour constater les conditions dans lesquelles nous travaillons » : c’est le cri du cœur de Cédric Patou, conducteur routier pour les Transports Dana (55), englué dans le trafic du terminal du port de Calais. L’Officiel des Transporteurs fait le voyage à ses côtés, entre contrôles anti-immigration effectués avec peu de moyens, grève des marins de MyFerryLink et temps d’attentes interminables.
8 h
8 h à Calais-Saint-Pierre. Cédric Patou s’apprête à rejoindre le terminal Eurotunnel pour acheminer des palettes d’eau à Lichfield, une petite ville au nord de Birmingham. À peine a-t-on roulé trois minutes, que dès la sortie 42 qui mène vers l’enregistrement d’Eurotunnel, la circulation est déjà bloquée. Cédric arrête son moteur. « Je pense qu’aujourd’hui nous avons de chance d’être arrivés jusque-là, on est parfois bloqué jusque sur l’autoroute », sourit Cédric, qui se veut optimiste en cette belle journée ensoleillée.
8 h 15
8 h 15, sur la sortie 22 vers Eurotunnel. Nous sommes toujours bloqués sur la rocade quand, souda
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