« C’est sans doute le dernier rapport d’activité de l’Araf… », a annoncé le 10 juillet Pierre Cardo, président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires, en introduction du bilan 2014 et de sa présentation des activités 2015-2016. Par l’adoption définitive de la loi Macron le 9 juillet, le régulateur doit voir ses missions élargies, plus tôt que prévu. À partir du 1er août, l’Araf deviendra l’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières. Outre la trajectoire financière de la SNCF à surveiller ou la tarification des sillons, elle aura désormais aussi en charge les nouveaux marchés du transport par autocar (sur les liaisons inférieures à 100 km) et devra préciser les règles d’accès aux gares routières.
En 2016, les dossiers se multiplieront encore avec un volet majeur voulu par la loi : le contrôle des contrats de concessions autoroutières. L’autorité sera consultée sur « les projets de modification d’un contrat de concession autoroutières quand ils ont une incidence sur les tarifs de péage ou sur la durée de la concessions. » L’Arafer devra assurer le contrôle de l’a
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