C’est le 30 septembre que les principaux ténors européens (ainsi que quelques « petits » indépendants) de la messagerie/express se présenteront devant l’Autorité de la concurrence. L’occasion pour eux de se défendre face aux accusations d’entente qui leur sont faites dans le cadre des revalorisations tarifaires annuelles et de la mise en place de pieds de facture gazole dans la période qui a précédé l’adoption de la loi, le 5 janvier 2006, relative à la répercussion des hausses de ce prix du gazole. Selon un rapport (notification de griefs) de 226 pages qui leur a été adressé en juin 2014, les principaux protagonistes français et européens du monocolis se voient ainsi reprocher la mise en place d’un système d’entente sur la période 2003 – 2007. Toujours selon ce rapport, « des échanges d’informations commerciales sensibles » auraient eu lieu, sur cette période, à deux niveaux : directement entre protagonistes dans le cadre d’échanges de circulaires mais également, et plus souvent, dans le cadre de réunions du conseil des Métiers de TLF. C’est l’Allemand Deutsche Bahn, au travers ses filiales Schenker Joyau, AG et SA, qui
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