Soubresauts et aléas de la loi Hamon

Article réservé aux abonnés

En été, la lumière du jour aide à voir plus clair et plus longtemps. C’est donc pendant la période estivale, mi-juillet, que les membres du Conseil constitutionnel ont rendu la lumineuse décision de raboter la loi Hamon conçue, en 2014, pour encadrer les cessions de PME de moins de 250 salariés. Tempérants, les sages de la Haute juridiction ont relâché le corset de cette loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire, tant décriée, voire honnie, par les dirigeants d’entreprise dès son origine. Le point de litige : l’annulation d’une vente d’entreprise sous prétexte que tous les salariés n’auraient pas été préalablement informés du projet de cession dans les délais imposés par la loi Hamon. Appliqué tel quel, cet article de loi, effectif depuis octobre 2014, risquait de faire capoter tous les projets de vente et de signer l’acte de décès de beaucoup de PME. Le Conseil constitutionnel a retoqué cette disposition. Il a jugé qu’il y avait dans cette possibilité donnée au juge, saisi par un salarié, de faire échouer une cession, une atteinte « disproportionnée à la liberté d’entreprendre ». Le

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

ÉDITORIAL

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15