Le prix du carburant s’inscrit (durablement ?) à la baisse. La seule certitude que génère ce phénomène vaut pour la réduction des coûts qu’elle induit mécaniquement, comme le rappelle François Vassard (Régis Martelet, 21) : « Cela se traduit par des baisses de chiffre d’affaires (à périmètre équivalent) en termes de pieds de facture mais, en corollaire, nous bénéficions d’une baisse des coûts ». En 2014, rappelle ainsi Noël Vromman, patron de STS Erob (57), la part du gazole dans le prix de revient du transport était de 28 %. Cette année, avec l’indexation, elle ne représente que 22 %. Car, pour le reste, le fléchissement des prix du carburant, s’il est une bonne nouvelle pour le consommateur qui voit son pouvoir d’achat remonter, n’en est pas mécaniquement, systématiquement, une pour le transporteur. « Tout simplement parce que, la plupart du temps, nous devrons composer avec des chargeurs qui exerceront opportunément une pression d’une manière ou d’une
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