Le gouvernement privilégie l’approche humanitaire

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Manuel Valls l’a réaffirmé lors de sa venue, le 31 août, à Calais. Il souhaite lutter contre les réseaux de passeurs avec le gouvernement britannique, dans l’espoir d’endiguer l’intrusion de migrants dans les camions. Mais pas d’indemnisation ou de changements radicaux en vue pour les transporteurs.

« Nous nous sommes rendus ce matin dans la “Lande” et aux abords de l’entrée du tunnel : ce qu’on y voit est un commandement à agir », a commenté le Premier Ministre, en visite le 31 août à Calais. Face au désastre humanitaire annoncé, le chef du gouvernement est venu annoncer en premier lieu, avec le ministre de l’Intérieur et deux commissaires européens, la construction d’un accueil de 1 500 places dès janvier 2016.

Dans son discours, aucune allusion à la situation des transporteurs routiers, englués depuis des mois dans le trafic aux abords du Port de Calais ou d’Eurotunnel, entre grèves à SeaFrance et contrôles anti-immigration. Cet été, la FNTR a estimé le préjudice à 36 M€ dont près d’un million pour les entreprises basées en région Nord-Pas-de-Calais. Concernant cet aspect économique, Manuel

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