À la demande du secrétariat d’État aux Transports, le préfet de la région Rhône-Alpes vient de lancer une étude visant à préciser le projet de grand contournement de l’agglomération lyonnaise. D’un coût de 500 000 € financés pour moitié par la Métropole de Lyon, celle-ci sera conduite par la DREAL.
Ce projet s’avère indispensable pour éloigner des zones urbaines le trafic de transit, soit quelque 44 000 véhicules/jour. L’itinéraire de contournement existant à l’est — l’A432 – est non seulement incomplet au sud mais aussi payant, concédé au groupe APRR. Selon de premières études réalisées par l’État, il est « insuffisamment attractif » par rapport à trois itinéraires gratuits : le tunnel sous Fourvière, le boulevard Laurent-Bonnevay (« petit » périphérique Est) et la rocade Est (passant un peu plus au large de Lyon). Les flux de transit représentent respectivement 15 %, 5 % et 30 % des flux observés sur ces axes.
Deux tracés sont envisageables. Le premier serait le prolongement vers le sud de l’A432, depuis son raccordement avec l’A43 (Grenoble-Chambéry) et jusqu’à l’A7 (Valence-Marseille). Le second tr
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