Partout, sur toutes les antennes, dans tous les journaux et dans toutes les langues, l’affaire Volkswagen, révélée mi-septembre aux États-Unis, s’est muée en scandale. L’opinion publique a été prise à témoin. La première vague de stupeur et d’indignations passée, l’affaire VW, au-delà du cas particulier du constructeur allemand qui aura à répondre de la manipulation de ses codes informatiques, a donné naissance à un autre tsunami sur… le diesel. L’escroquerie sonne-t-elle le glas de ce moteur séculaire ? Depuis dix jours, une déferlante d’avis critiques s’abat sur la technologie diesel, sur ses émissions d’oxyde d’azote et ses particules fines. Son déclin est jugé programmé désormais pour les voitures. Or le parc des poids lourds diéselisé à 99,9 % ne pourra échapper au vertige des remises en question (en outre, le groupe VW chapeaute les marques MAN et Scania). Elles sont de trois ordres. Il y a, d’abord, les interrogations sur la possibilité des motoristes à respecter des normes, européennes et mondiales, de plus en plus sévères (quelle échéance après Euro 6 ?). Dans et autour du moteur, la complexification des disposi
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