En automne, les feuilles tombent des arbres, le ciel se charge de nuages et les fédérations professionnelles organisent leur congrès national annuel. Il y a quelque chose d’immuable dans ces rassemblements auxquels le monde du transport routier reste attaché. Le premier congrès aura lieu ce samedi à Castelnaudary, à l’invitation de l’Unostra, puis ce sera le tour de l’OTRE, le 29 octobre à Bordeaux, de la FNTR les 4 et 5 novembre à Paris, et enfin des déménageurs, les 20 et 21 novembre à Beaune. Sans aucun doute, ces grand-messes vont servir de lieux d’expression et de revendications, de caisses de résonance, voire d’exutoire, selon les cultures et traditions de chaque organisation professionnelle. Or, en 2015, les sujets de friction et d’exaspération ne manquent pas. Il y a la fiscalité du diesel et les projets de taxe régionale, la réalité du cabotage et des contrôles, la concurrence de certains VUL sur longues distances, l’avenir du congé de fin d’activité pour les conducteurs routiers, les NAO, les passages de frontières en Europe rendus périlleux par les flux migratoires…. Des dossiers hautement politiques, impactant directement l�
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