Depuis début octobre, les convois de plus de 18 tonnes ne sont plus autorisés à circuler à St Martin Château. Cet été, le maire de cette petite commune creusoise du Plateau de Millevaches avait pris un arrêté exigeant une caution de 2 000 € et un état des lieux avant tout chantier forestier. Selon lui, en effet, les convois de bois rond défoncent la voirie communale, entraînant des coûts de remise en état – 45 000 €/an – insupportables pour le budget de sa commune (170 000 €). Le Syndicat des Forestiers du Limousin – région où la forêt est très morcelée et où les exploitants sont souvent transporteurs – ainsi que l’État avaient attaqué cet arrêté devant le tribunal administratif qui n’a pas remis en cause le bien fondé de la décision, mais a considéré que l’estimation du montant des dégâts n’était pas suffisamment étayée. En attendant de réunir les preuves pour faire appel, le maire a donc réactualisé un ancien arrêté municipal interdisant les convois de plus de 18 tonnes. Unisylva, un des principaux donneurs d’ordre de la filière, rappelle les contraintes du métier. « Nous devons être réactifs. Il nous f
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