Ouvrir son capital ouvre d’autres perspectives

La pratique de la cession d’entreprise est en train de faire sa révolution. Elle n’est pas tant alimentée par les nouvelles technologies ou due à la puissance des réseaux de mise en relation, que provoquée par un souci de prévoyance et d’anticipation chez les cédants et acquéreurs potentiels. Ainsi, les derniers chiffres sur les défaillances d’entreprises en France, tous secteurs confondus, ont tendance à confirmer cet état d’esprit. Le recul des procédures collectives, de 5 % au dernier trimestre 2015 par rapport à 2014, est vu comme un bon signe pour l’économie. Dans le transport, on peut aussi constater du mieux puisque le nombre de défaillances recule en 2015, avec 394 procédures (68 redressements judiciaires et 326 liquidations) au 3^è trimestre, après les 421 recensées au 2^è trimestre et 457 au premier. Or l’économie, nationale et internationale, ainsi que l’activité marchande n’expliquent pas tout, en bien ou en mal. Le poids de l’action individuelle de chaque chef d’entreprise est tout aussi décisif. Surtout dans les PME et TPE, où la hantise de la procédure collective demeure vivace. Pour expliquer la courbe des défaillances,