« L’ubérisation du transport n’est pas nouvelle »

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Spécialiste de cette nouvelle économie dite du « partage », Marc-Antoine Schwerer analyse les mutations et les conséquences à venir pour le secteur du TRM. Et précise qu’il trouve « intéressant » dans ce dernier « de voir le coup d’après ». Entretien.
L’Officiel des Transporteurs : Comment définissez-vous la notion d’« ubérisation » de l’économie ?

CHARLES-ANTOINE SCHWERER : L’« ubérisation » est un mot-valise. Le mot est devenu connu en décembre 2014. C’est le P-dg de Publicis, Maurice Lévy, qui a été interviewé par le Financial Times et a institutionnalisé l’expression : « tout le monde craint de se faire ubériser. » Depuis lors, on se demande ce que signifie l’« ubérisation » de l’économie. La définition la plus concrète est la suivante : on voit apparaître, dans une chaîne de valeur globale, différents intervenants, une plateforme numérique qui va mettre en relation le consommateur final avec des travailleurs indépendants, lesquels lui fournissent un service. C’est ce qu’a fait la société Uber. Elle a créé une plateforme qui permet de faire appel à un chauffe

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