UNE MARCHE EN AVANT INÉLUCTABLE ?

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La dernière assemblée générale de la FNTR et de TLF Île-de-France (fin septembre) a eu comme fil rouge le slogan « L’innovation : un moteur de compétitivité ». Les débats et interventions qui ont le plus capté l’attention des participants ont eu trait à l’« ubérisation » de l’économie. Le sujet s’est invité au congrès de la FNTR (nationale), qui s’est tenu le 5 novembre. Le 29 octobre, l’OTRE en avait, elle aussi, fait un thème de congrès. En contrepoint, l’économiste Marc-Antoine Schwerer apporte sa propre perception du phénomène.

La « nouvelle économie » essaime, à grand renfort de créations de start-up toutes aussi novatrices les unes que les autres. Le phénomène est mondial. En France, c’est l’affrontement récent entre chauffeurs de taxis et conducteurs UBER POP qui a servi de révélateur à l’émergence de cette nouvelle forme d’économie, dans laquelle le particulier devient un acteur de bout de chaîne, dans la pratique comme sur le plan social. On l’appelle économie participative ou collaborative. Le plus connu de tous ces acteurs a vu son nom tomber dans le domaine public puisqu’on ne parle plus

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