État d’urgence et contrôle aux frontières

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Nous ne mesurons pas encore très bien la déflagration morale provoquée par les attentats meurtriers du 13 novembre 2015, à Paris, et son onde de choc politique dans l’Hexagone. Devant le pays en deuil – au nom de l’union nationale, ciment de notre Constitution –, le sommet de l’État a pris et va devoir prendre nombre de décisions majeures qui ne seront pas sans conséquences sur notre façon de vivre, de nous déplacer, de travailler, de commercer. Au cœur de l’état d’urgence pendant trois mois : les dispositifs de sécurité, permis par un durcissement des circulaires, visant – entre autres opérations – les passages de frontières (que François Hollande a voulu « fermer » au soir du 13 novembre, auteur d’un lapsus qui en dit long sur l’effroi ressenti !). Faudra-t-il s’attendre à voir des files de camions aux frontières, à l’entrée et à la sortie, à l’image des attentes en vigueur à Calais depuis des années ? À dire vrai, sur l’exécution des contrôles, les pouvoirs publics se montrent assez peu diserts depuis le week-end dernier. Pour deux raisons. La première est que le mode opératoire, s’il se veut d’envergure

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