Ce vendredi 27 novembre, le Comité national routier (CNR) réunit son conseil d’administration. À l’ordre du jour : statuer sur son avenir. Autrement posée, l’équation sera de définir les moyens en 2016 et… les missions. Les membres du conseil d’administration, présidé par Yves Fargues, vont devoir construire un budget qui donne une perspective viable à l’observatoire, malmené par une baisse de 9 % de l’enveloppe financière des pouvoirs publics. La décision sera autant d’ordre économique que politique, car l’État, dans cette affaire, n’a rien à gagner à laisser choir le CNR. Même sous contrainte budgétaire, la puissance publique détient encore les clés de la situation. L’histoire du CNR, qui compte aujourd’hui neuf salariés, n’est pas un long fleuve tranquille. Refondée en 2001, la structure, outil collectif par excellence, a connu bien des turbulences et chamailleries. Des conflits de personnes, des bisbilles entre fédérations, des piques lancées à la tutelle n’ont-ils pas, par le passé, fait tanguer le navire ? Il est, malgré les roulis, resté à flot. Cette fois-ci, foin de dramaturgie, l’unanimité au sein de la prof
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