La direction de Gefco annonce aux délégués syndicaux centraux, le 16 février, qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) se prépare. Le secteur de la messagerie est le premier touché. Déjà, le 16 janvier, le président de Gefco France (nouvelle filiale créée fin 2014), Marc Cahingt, avait évoqué les enjeux dans lesquels était engagée l’ancienne filiale de PSA, dans le giron de RZD (les chemins de fer russes) depuis fin 2012. « Nous avons un cap à passer en 2017 avec la fin de l’exclusivité PSA et la reconquête de ce contrat […]. Nous devons réduire les coûts avec la possibilité de diminuer les effectifs mais, à ce jour, nous étudions toutes les possibilités pour y arriver. » Gefco France (environ 3 500 salariés) souffre, en raison de pertes récurrentes sur le marché de la messagerie. Le déficit s’est accéléré depuis la baisse de l’activité liée à PSA, laquelle est tombée à 45 % en 2014 (93,4 M€ de CA en 2010, et 62,3 M€ en 2014 pour la messagerie, et de 371 M€ à 235 M€ pour le lot). Depuis le 1er janvier, la France est scindée en deux entités : Gefco SA, qui regroupe le corporate et les fonctions support, et
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