« C’est un cri de secours », lâche Denis Zanon, des transports éponymes à Grenoble. S’il vient de signer, avec quarante neuf autres patrons grenoblois, un « manifeste pour redonner une dynamique au territoire », c’est parce que sa ville, dirigée par un maire écologiste, est en danger économique, explique-t-il. « Nous sommes asphyxiés par le trafic. Sur l’agglomération, nous devons répartir nos courses sur deux véhicules afin de pouvoir respecter les horaires de livraisons. Or, le maire Éric Piolle a demandé au Premier ministre, Manuel Valls, de suspendre le projet d’élargissement de l’A48 à deux fois trois voies. Quelle est la logique ? A quelle politique économique répond cette décision ? En tout cas, elle ne prend pas en compte les besoins des entreprises ». Il en est résulté, selon le transporteur, « une hémorragie du tissu industriel local », avec la perte de 710 emplois en 2015 et, sur dix ans, des locaux administratifs et industriels, trop chers, qui se vident.
Au 31 décembre 2014, le secteur du TRM comptait 332 683 salariés, soit 674 de plus qu’en 2013, selon le rapport 201
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