« Nous abordons 2016 en restant dans l’expectative sur bien des sujets pourtant cruciaux. La profession a, en effet, de moins en moins de visibilité sur l’avenir. Les entreprises, qui connaissent des revirements de situation permanents, comme les organisations professionnelles qui doivent se contenter d’annonces qui ne sont suivies d’aucun effet sur le terrain. Le dossier de la concurrence déloyale — le plus important à nos yeux — en est un exemple criant. L’absence du secrétaire d’État chargé des Transports à la réunion du comité d’évaluation des politiques de contrôle en est un autre. J’espère vivement un sursaut de la part de la classe politique. Qu’elle prenne conscience de ce que vivent les entreprises et les citoyens. Nous avons des valeurs communes à défendre, notamment notre modèle social. Ceci étant, je ne crois pas vraiment à un travail de fond en 2016, année préélectorale oblige.
Les projets liés à la transition énergétique portent également leur lot d’inquiétudes. Quel délai sera laissé aux entreprises pour renouveler leur flotte de véhicules dès lors que le diesel sera interdit dans les villes ? Nous attendons d
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