Premier constat de Noël Vromman : les transporteurs français vont devoir composer avec des concurrents de l’Est, qui ne mettent pas seulement une pression sur les prix, mais qui savent également exploiter de nouveaux savoir-faire. Bref, des concurrents qui montent en gamme. « C’est surtout vrai dans le lot complet mais pas seulement puisque beaucoup savent développer des prestations pour le compte de deux clients par exemple ». À l’inverse des dirigeants d’organisations patronales, le dirigeant de STS-Erob (8,5 M€ de CA et 60 moteurs en 2014), une entreprise présente dans le bâtiment, l’industrie et la distribution, ne ressent pas de redémarrage. « Je considère même qu’il y avait un repli avant les attentats. Regardez en Belgique ou aux Pays-Bas, on voit bien que la construction redémarre. En France, on n’a pas cette vision de grues un peu partout ».
À l’instar, son confr
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