Comme tous les ans, le début d’année est catastrophique en termes de volumes. Cette tendance dure habituellement trois ou quatre mois, puis les commandes reprennent. On consomme moins au premier trimestre, suite aux fêtes de fin d’année. Les consommateurs ont peut-être aussi peur d’investir dès le premier trimestre. Cette faible demande est compréhensible pour le secteur alimentaire mais moins pour le TP. Avec l’absence de gel, nous aurions dû travailler davantage que les autres années. Quand l’activité reprendra, à partir d’avril, je ne m’attends pas à une forte hausse par rapport à l’année dernière. Depuis cinq ans, les volumes restent bien en deçà des niveaux d’avant-crise. Les tarifs ne varient plus depuis trois ans environ même si le prix du gazole a diminué. Du fait de l’indexation négative, nous constatons d’ailleurs une baisse de 3 à 7 % sur les factures. Concernant la concurrence, nous voyons de plus en plus de transporteurs de l’Est qui proposent des tarifs impossibles à concurrencer. Nous avions commencé à réaliser du transport national mais nous avons rapidement arrêté. Les tarifs sont particulièrement faibles, aussi
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?