La reprise se fait attendre

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Le transporteur corse Patrick Rocca, auquel le tribunal de commerce de Marseille a confié en décembre dernier l’avenir de la SNCM, n’est toujours pas entré en possession de la compagnie. Selon l’AFP, le groupe Rocca – qui a mis 3,7 M€ sur la table pour cette reprise — n’aurait pas encore bouclé les démarches pour devenir officiellement propriétaire. En toile de fond de la « défaillance » du transporteur corse se joue un jeu entre plusieurs acteurs au centre duquel on trouve la Corsica Maritima, candidat malheureux à la reprise de l’ex-SNCM. Ce consortium, qui regroupe une centaine de chargeurs et quelques transporteurs corses, a mis en service sa propre ligne vers Bastia sous le pavillon Corsica Linea. Le consortium fait également l’objet de sollicitations de la part de Patrick Rocca pour une entrée au capital de la SNCM mais également du nouveau pouvoir politique corse représenté par les nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, lesquels ont manifesté leur souhait de voir émerger la création d’une compagnie maritime corse. Cette situation de blocage pourrait, selon un proche du dossier, conduire de nouveau l’ex-SNCM devant le t

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