Il a tardé à le faire. À tel point que le temps a paru long aux salariés restés dans le périmètre de la reprise (800 sur 1 300). Finalement, Patrick Rocca a pu mettre le chèque promis (3,7 M€) au tribunal de commerce de Marseille sur la table. Le premier transporteur de marchandises corse – il opère également dans les secteurs de l’immobilier et du déchet — a présenté son projet aux salariés de l’ex-SNCM, rebaptisée Maritima Ferries, le 23 février. Il devait ensuite repasser par la case « tribunal de commerce » pour faire valider la modification du capital de la nouvelle société maritime. Un temps évoqué, le rapprochement voulu par Patrick Rocca avec le consortium Corsica Maritima a fait l’objet, tout récemment, d’un nouveau refus du procureur. « Corsica Maritima a fait une nouvelle offre : soit elle est suivie, soit elle ne l’est pas. La balle est dans le camp du tribunal de commerce et des salariés », commente un proche du dossier. Selon cette source, le projet Rocca reposerait sur des fondations fragiles. Tant et si bien que, selon le site L’express.fr, le rapprochement évoqué se traduirait de facto par une absorption à 10
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