L’OT : En tant que représentant de la FNTR, vous avez participé, le 10 mars à Lyon, à un appel des organisations consulaires et patronales régionales en faveur de la création de l’A45. Pourquoi cet appel, aujourd’hui, sur ce projet, ancien, d’amélioration de l’axe Lyon/Saint-Étienne ?
JEAN-PIERRE GRANGEON : Effectivement, on en parle depuis 15 ans et la déclaration d’utilité publique a été signée en 2008. On arrive à sa limite de validité. Il faut que le gouvernement prenne la décision de la renouveler et précise ce qu’il adviendra de l’actuelle A47 pour donner des garanties au concessionnaire (Ndlr : Vinci).
Ce retard porte-t-il préjudice aux transporteurs ?
J.-P. G. : L’Etat a estimé à 500 M€ par an les pertes globales liées à l’absence d’une liaison correcte. Mais à notre échelle, la perte d’exploitation est difficile à chiffrer. Nous constatons surtout que le trafic sur l’axe actuel, du double de sa capacité, est un aléa permanent : un conducteur peut mettre 2 ou 3 heures pour faire 40 km, ce qui entraîne des retards, voire des pénalités, et des surcoûts sociaux. Cela crée une distorsion de concurrence !
PASCAL
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