Un décret qui entretient le flou

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À compter du 1er juillet 2016, les entreprises de transport basées hors de France et détachant des conducteurs routiers dans l’Hexagone devront tenir compte du code du travail français. Le décret n° 2016/418, paru au JO du 9 avril vise désormais les opérateurs, les donneurs d’ordre et les destinataires. Outil efficace dans la lutte contre la concurrence déloyale ou flou juridique ? Tour d’horizon et décryptage.

Les transporteurs français et leurs organisations professionnelles attendaient ce texte depuis le mois de décembre 2015. Le décret n° 2016/418 relatif aux droits du détachement des conducteurs dans les transports routiers, pris en application de l’article 281 de la loi sur la croissance économique du 6 août 2015, a été finalement publié au Journal Officiel le 9 avril. La veille, le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, a tenu a annoncé la publication de ce décret dans un communiqué. Pour le gouvernement Valls, ce texte doit être l’instrument de la « lutte contre la concurrence déloyale » et doit « contribuer à protéger les travailleurs détachés et à assurer le bon fon

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