JEAN-LOUIS AMAT : Le territoire des Ardennes se trouve en connexion directe avec l’Europe du Nord, au centre d’un bassin d’emplois de 110 millions d’habitants. En matière d’infrastructures, nous sommes positionnés sur une autoroute sur laquelle il manquait un tronçon de 50 km reliant Charleville à Charleroi, en Belgique. Les travaux sont en cours, pour une ouverture programmée à fin 2017. Grâce à elle, nous allons pouvoir proposer un nouvel axe structurant (nord-sud) qui passe par les Ardennes. Cette connexion va fluidifier le trafic (intense sur l’A1 et l’A31), notamment pour les camions. Aujourd’hui, un poids lourd qui part de Rotterdam vers Marseille est contraint d’emprunter l’A1 et donc de passer par Paris. À partir de 2018, il pourra circuler sur un axe Charleville-Mézières/Reims/Marseille sans transiter par Paris.
J.-L. A. : Cette autoroute va permettre de rapprocher certaines villes du territoire. C’est
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