Nous nous en sortons plutôt bien, même si les négociations tarifaires sont très tendues. La traction, de jour comme de nuit, constitue 90 % de notre activité avec la plupart des grands opérateurs de la messagerie. Des sociétés au sein desquelles j’ai passé 30 ans avant de créer l’entreprise au début 2010. Elle est née avec et, d’une certaine façon, grâce à la crise : elle n’a pas eu à s’adapter à la situation puisque nous l’avons dès le départ conçue en fonction de cette donnée. La multiplication des appels d’offres nous a aidés à occuper le terrain. Nous pratiquons des tarifs intéressants compte tenu du niveau de qualité. En outre, nos coûts administratifs restent légers en dépit de notre croissance : les charges de structure ne dépassent pas les 7 %. Ainsi, nous avons choisi de ne pas embaucher de régulateur de nuit. Mon fils Mathias et moi même en faisons office, en alternance. Et, de leur côté, les conducteurs se montrent très responsables. La traction de nuit demeure plus rémunératrice que celle de jour car les clients suppriment rarement une navette nocturne. La rémunération est identique que le véhicule circule complet
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