A un an du second tour de l’élection présidentielle, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), Francis Duseux, fait un vœu. « J’espère que la trajectoire carbone sera modulée après l’élection présidentielle, avance-t-il (voir ci-dessous). La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, avait martelé en 2014 qu’elle était hostile à une “fiscalité punitive”. Je constate qu’elle n’a pas mis son discours en pratique. » Le président du lobby pétrolier déplore le niveau significatif de fiscalité sur les carburants en France. En ligne de mire, la trajectoire d’évolution de la taxe carbone (ou contribution climat-énergie) votée par amendement en juillet 2015 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. Le texte prévoit une taxation à hauteur de 22 € la tonne de CO2 en 2016, puis à 56 € en 2020 et à 100 € en 2030. Un amendement ad
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