« Un chauffeur qui travaille 200 heures par mois risque de perdre 1 300 € par an, soit 110 € de moins sur la fiche de paie », soutient Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports. Pour Patrice Clos, son homologue de FO Transports et Logistique, le manque à gagner serait identique si un accord d’entreprise venait à réduire les majorations appliquées aux heures supplémentaires de 25 et 50 % à 10 %, comme le permet le projet de loi El Khomri. Un calcul que conteste Jean-Luc Allègre, spécialiste des questions sociales transport. Dans les limites de 169 h (courte distance) et 186 h (grands routiers) mensuelles, « les quatre premières heures au-delà de 151 h par mois, pour les conducteurs courte distance, et les huit premières pour les grands routiers, ne sont pas des heures supplémentaires, nonobstant l’affectation d’un pourcentage de majoration identique à celui
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