L’Officiel des Transporteurs : Comment allez-vous depuis ce terrible accident, qui a coûté la vie à votre fils Cyril, et à votre petit-fils Théo, ainsi qu’à 43 victimes d’un club du 3e âge de Petit Palais et Cornemps ?
MICHEL ALEIXANDRE : On essaie de se remettre. (Ému)… Cela reste très difficile mais, bon, on va se remettre. L’entreprise a continué de tourner. On essaie de rester comme on était avant le drame, mais avec deux véhicules de moins. Ma belle-fille, la compagne de Cyril, a préféré arrêter de conduire. Elle a quitté la société. Il nous faut, parfois, affronter des moments où c’est plus difficile de faire face. Tout est encore à fleur de peau. Cela ne s’effacera pas.
Vous-même, avez-vous réussi à reprendre le volant ?
M. A. : Sur le coup, cela m’avait paru impossible. Mais finalement, je me suis dit que ce serait beaucoup plus compliqué pour moi de rester sédentaire, alors j’ai réussi
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