Jusqu’à ce mercredi (l’interview a eu lieu le 25 mai, Ndlr),nous n’avons pas été impactés par la situation sociale qui sévit dans le pays. Nous avons pu exploiter les réserves que nous possédions dans la cuve. Je précise simplement que certains professionnels de la pétrochimie (les pétroliers eux mêmes ?) profitent de l’effet d’aubaine procuré par la raréfaction des carburant pour majorer leurs prix. Pour notre dernière livraison, la facture a grimpé de 1 500 euros pour une quantité de 34 000 litres. La situation de pénurie commence à gagner notre région (Rhône-Alpes). Si le gouvernement ne trouve pas de porte de sortie, les choses vont se compliquer. Faut-il arbitrer entre les clients ? Qui dois-je servir dès lors que mes stocks de carburant sont comptés ? Les plus fidèles, étant entendu que nous réalisons 98 % de notre chiffre d’affaires avec des clients récurrents ? On sent monter une certaine forme d’inquiétude chez les clients qui viennent s’informer sur notre capacité à continuer de faire rouler nos véhicules. En tout cas, c’est l’économie toute entière qui commence à souffrir. Si la situation vient à se débloquer
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