L’obligation de prendre un repos hebdomadaire normal après un repos hebdomadaire réduit est suspendue pour les conducteurs affectés aux transports d’hydrocarbures. Cette disposition a fait l’objet d’un arrêté du 27 mai, publié au JO du lendemain. Lequel texte précise que « la réduction doit être compensée par une période de repos équivalente prise en bloc dans un délai de trois semaines à compter de la publication de l’arrêté mettant fin à la dérogation ».
La mesure doit permettre aux entreprises de transport routier d’assurer le ravitaillement des stations-service sans trop d’inquiétudes à l’égard des éventuels débordements horaires liés à l’allongement des trajets et des temps d’attente aux dépôts pétroliers. Elle vient s’ajouter à l’assouplissement temporaire accordé par l’arrêté du 24 mars dernier à savoir 2 h de temps de conduite journalière en plus et 2 h de temps de repos en moins par rapport au règlement social européen (L’OT 2834).
Or, l’Union fédérale route FGTE CFDT avait déjà attiré l’attention des pouvoirs publics sur « le risque non négligeable » que pouvait faire courir aux conducteurs
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