Les syndicats FO et CGT du transport ont brandi la menace dès le début de leur mouvement, le 16 mai dernier : si le gouvernement ne retire pas la loi El Khomri, c’est le (bon) déroulement de l’Euro de foot qui en fera les frais. Les blocages de dépôts de carburant, de raffineries pétrolières et de plateformes logistiques, les opérations escargot et autres barrages filtrants n’ont pas eu raison de la détermination du gouvernement à ne pas céder. Les deux syndicats – suivis par FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL — passent donc à la phase 2 de leur plan d’actions. À l’heure où nous écrivons ces lignes, leur curseur cible à présent l’Euro de fo
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