Blocage de terminaux, perturbations dans les ports français, pénurie de carburant… Les entreprises de transport combiné subissent depuis le début de l’année une série d’événements qui met à mal la filière déjà fragilisée économiquement. Ces deux dernières semaines, entre les travaux, les grèves du personnel SNCF et les inondations, les opérateurs doivent déployer d’importants moyens pour assurer leurs prestations, quand ils le peuvent… Le GNTC a relevé que début juin, quelque 150 UTI (l’équivalent de 5 trains) se trouvaient en attente sur l’un des terminaux de la région parisienne. Chez Trans-fer (35), la filiale de transport multimodal du groupe Montmur, qui emprunte la ligne Rennes-Lyon, « entre 35 et 40 camions sont remis sur la route chaque nuit afin de faire partir une partie des marchandises habituellement transportées en train », affirme Patrick Lahaye, le P-dg. Envolées les économies de CO2 dans ce contexte mais surtout envolée des surcoûts pour les clients. « C’est une période épouvantable, déplore Jean-Claude Brunier, P-dg de T3M (34). Nous pouvons anticiper une journée de grève comme au mois de mars mais avec ces grè
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