Sur l’autoroute A10 coupée par les inondations au nord d’Orléans, et après 6 jours d’immobilisation, l’évacuation des quelque 200 véhicules — dont environ un tiers de poids lourds — s’est achevée le 6 juin. La mise en place d’un « corridor sec » a permis aux dépanneuses d’accéder à la zone située entre le croisement de l’A10/ A 19 et Saran où les conducteurs avaient dû abandonner leur matériel. Certains avaient refusé. « Après deux jours d’immobilisation, le préfet a dû les y obliger, relate Élisabeth Charrier, déléguée régionale Ile-de-France/Centre de la FNTR. D’ailleurs, la préfecture a bien géré cette crise, à la différence du conseil départemental qui, visiblement, n’était pas préparé à ce genre d’urgence. Il s’est surtout préoccupé de la sécurité du grand public. La préfecture a ensuite pris la main pour s’occuper des conducteurs PL ». Quant à savoir si VINCI Autoroutes devra endosser une part de responsabilité dans cet épisode faute d’avoir interdit l’accès des véhicules sur cet axe, alors qu’il en était encore temps, il est encore trop tôt pour le dire. S’il n’a pas été ouvert
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