L’activité est compliquée pour des raisons à la fois conjoncturelles et structurelles. Déjà, les volumes accusent une baisse. Les Français réduisent leurs achats de biens de consommation volumineux, tels que les produits d’hygiène. Quant à l’emballage alimentaire, il souffre d’une modification des modes de consommation. Les grandes et moyennes surfaces portent moins d’attention qu’auparavant au packaging et les barquettes alimentaires n’ont pas bonne presse. Les considérations d’ordre écologique sont passées par là… Dans le même temps, les prix de transport sont tirés vers le bas. Avec l’indexation gazole, les négociations tarifaires avec les chargeurs ne se font que sur 75 % de nos coûts de revient. Les difficultés d’ordre structurel tiennent notamment au mouvement de concentration des clients. Lesquels font davantage appel à de gros organisateurs de transport internationaux capables de traiter des volumes complets. En outre, le principe des appels d’offres via internet fait perdre le relationnel et l’historique des rapports commerciaux. Sans compter que tous les paramètres à prendre en compte pour établir une tarification n’y fig
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